Bonjour à tous, bienvenue sur notre deuxième podcast qui abordera la perception des tms par les salariés ainsi que certains facteurs.
Nous allons nous appuyer sur une enquête réalisée sur 1000 personnes, sur cet échantillon le terme TMS est connu de tous mais seulement 35% d’entre eux savent réellement ce que cela signifie.
Il s’agit de 72% qui déclarent ressentir au moins une douleur soit au dos, à l’épaule ou encore à la nuque et 52% ont fini en arrêt de travail.
Les TMS peuvent trouver leurs origines en raison d’une sédentarité par exemple, l’apparition d’un trouble musculo squelettique s’explique par une incohérence entre ses capacités physiques et ce que l’on demande à son corps.
On remarque que 25% des personnes interrogées blâment uniquement leur entreprise,pourtant le nombre de TMS a été plus conséquent lors du télétravail généralisé, travailler chez soit ne signifie pas avoir un post de travail adapté, tout endroit de la maison est devenue un endroit pour travailler cependant être assis en tailleur dans le canapé avec l’ordinateur sur les genoux n’est pas la meilleure position pour le dos ou encore la nuque.
Selon l’étude menée par Malakoff Médéric Humanis, 45% des télétravailleurs confirment que leurs postures au travail se dégradent en raison du travail à la maison.
Si l’entreprise est aussi souvent mise en cause, la parole entre salarié et employeur est-elle déliée ?
Malheureusement non puisque seulement 30% des salariés estiment cela possible d’évoquer le sujet avec son supérieur hiérarchique
62% trouvent une oreille attentive auprès du médecin du travail ou bien de leurs collègues.
Le médecin du travail à un rôle préventif, étant chargé du suivi de la santé des employés peut soumettre à l’employeur des solutions adaptées selon les besoins de chacun afin d’éviter une dégradation de leur état de santé, cependant il n’est pas habilité à fournir un arrêt de travail contrairement au médecin traitant.
En revanche, il est en mesure de proposer des adaptations de posts, d’aborder les conditions de travail avec l’employeur ce qui inclut l’hygiène de l’établissement y compris dans la restauration ou encore de conseiller un changement de matériel en cas de risque élevé d’accidents du travail.
On remarque que plus en plus d’entreprises entreprennent des actions de prévention des TMS qui sont estimées dans 68% des cas comme étant efficaces, mais alors pourquoi le taux de personnes touchées par les TMS ne diminue pas davantage.
Dans le cas où l’employeur est au courant du ressenti des salariés, mettre en place les bonnes actions n’est pas toujours choses facile, lors de notre premier podcasts nous les avons par ailleurs évoquées.
Hormis la désertification médicale qui n’aide pas à une prise en charge rapide et adaptée pour tous, il existe également une certaine inégalité d’accès aux soins chez les salariés.
Il existe beaucoup plus de demande que d’offres, combiné à l’augmentation des pathologies longues durée ainsi qu’aux contraintes horaires de chacun il devient de plus en plus compliqué d’obtenir un rendez vous médical.
Nous sommes alors témoins de différentes réactions, les personnes qui vont laisser tomber parce qu’ils ne voient pas quelles autres solutions il reste ou l’automédication pratiquée par 8 français sur 10 engendrant un retard de prise en charge, et donc un risque de récidive.
Il est important de rappeler que le manque d’accès à l’information joue aussi un certain rôle, de plus en plus d’applications se développent afin d’encadrer au mieux le bien être mental nous pouvons citer petit bambou et Mind par exemple qui aide à la méditation, il existe également des applications de sports pour le bien-être physique.
Prendre rendez-vous chez un médecin n’est pas l’unique solution, outre la prévention qui peut être mise en place, les salariés peuvent eux même être acteurs de tout ça grâce à la digitalisation des soins.
Pour conclure, n’oublions pas que le salarié doit prendre conscience de sa pathologie afin de mieux la prendre en charge ce qui facilite la guérison et donc une reprise du travail plus rapide, c’est aussi pour cette raison que la prévention est importante.
(Un TMS non traité devient alors chronique au bout de 3 mois, cela signifie qu’il est difficile de s’en remettre et qu’il existe un certain risque de récidive)